Histoire / Ravelonjanahary , Protestante Réformée

Ravelonjanahary ( d’environ 1850 à 1970 ) Protestante (réformée) Madagascar

Ravelonjanahary était à l’origine d’un deuxième mouvement de réveil à Madagascar. Sa conversion au christianisme a été précédée et suivie de faits extraordinaires, dont le plus spectaculaire, en 1910, a été relaté par plusieurs journaux à Antananarivo, entraînant un déplacement massif de gens à Manolotrony.

La période pendant laquelle vivait Ravelonjanahary était une période difficile pour les Malgaches. Madagascar était sous la colonisation de la France depuis l’année 1896 et tous les mouvements insurrectionnels contre le colonialisme étaient rudement réprimés sous le gouvernement militaire dirigé par le général Galliéni. Des morts considérables résultaient des ces insurrections et les survivants étaient soumis à de sévères règles d’obéissance au colonisateur. Depuis 1900 les hommes, à partir de 16 ans étaient forcés de payer des impôts. Le code de l’indigénat [1] fut appliqué dans le pays le 7 juillet 1901 pour réduire la liberté des Malgaches. Quant au général Victor Augagneur, qui succéda Galliéni, il introduisit l’athéisme par le biais de quelques journaux [2] pour écarter les gens du christianisme qui avait déjà un grand impact dans l’île. Les travaux forcés, et l’épidémie de la peste et de la variole frappaient rudement les gens physiquement et moralement. Il y avait aussi la guerre de religion entre les catholiques et les protestants [3] qui parvenait aussi jusqu’à Fianarantsoa.

Renilahy était le vrai nom de Ravelonjanahary. Elle habitait Manolotrony, région de Iarindrano-Fianarantsoa. Elle était l’aînée d’une famille païenne et on l’appela « mama » (mère) [4] jusqu’à son mariage. Son père était un ombiasa (à la fois un sage, un guérisseur et un voyant) très célèbre dans la région. Les gens le consultaient par exemple pour empêcher la grêle de tomber dans leurs rizières ou encore pour faire fuir les caïmans quand on traversait une rivière. Renilahy fut entièrement éduquée et élevée dans un milieu païen et hérita le don de guérisseur et de voyant de son père et de son grand-père paternel.

Elle épousa Rainiboto encore appelé Rainidalo. Ils eurent une fille qui mourut très jeune peu de temps après avoir donné naissance à une petite fille qu’ils prirent en charge et qui mourut à bas âge. Ils adoptèrent Ranisana, neveu de Renilahy. C’était un couple qui vivait dans la simplicité, bien-aimé de leur entourage.

Renilahy était habitée par l’esprit d’un ancêtre qui lui menait la vie dure et lui imposait aussi des tabous à suivre. En effet son assiette et sa cuillère ne devaient pas être mélangées avec celles des autres. Elle portait autour du cou un collier d’amulettes et à l’arrière de sa tresse était fixée une pièce d’argent.

Sa conversion s’est faite petit à petit à partir de l’année 1900 des suites de visions qui lui apparurent. Plus tard, elle entendit une voix lui dire que Dieu l’avait choisie pour qu’elle travaille pour lui. La tâche qu’il lui donnait était de délivrer les gens de n’importe quels liens qui les attachaient et de les guérir de n’importe quelles maladies, s’ils avaient la foi en la puissance de Dieu. Si Renilahy avait refusé, elle aurait trouvé la mort. Elle demanda l’avis de son mari et celui-ci lui conseilla d’accepter. Une autre fois, une voix lui dit de regarder ses mains sur lesquelles apparurent des écritures qui, selon la voix, étaient les Dix Commandements–cinq dans chacune de ses mains. La voix lui expliqua aussi que ceux qui croyaient en Dieu par suite à son enseignement seraient guéris après qu’elle leur imposait les mains. Un dimanche, le Saint Esprit lui dévoila tous ses péchés, depuis les plus infimes. Elle voyait le visage courroucé de Dieu et elle voulait s’enfuir mais ne trouvait pas où aller. Elle s’en repentit et Dieu accepta sa repentance. Le collier d’amulettes qu’elle portait à son cou disparut ainsi que la pièce d’argent fixée dans sa tresse.

En 1910, elle avait environ la soixantaine mais était encore en très bonne forme. Le Saint Esprit la prévint qu’elle allait mourir pendant six jours et que le septième jour, elle ressusciterait. Elle annonça cette nouvelle à sa famille et la conseilla de ne pas l’enterrer, de ne pas la mettre dans une maison malpropre (là où l’on gardait encore des amulettes) et de ne pas la pleurer.

Le jour venu–un jeudi vers midi–une force la transporta jusqu’au plafond puis la laissa choir. Elle en mourut. Son corps fut transporté dans leur village natal à Lohafy et fut déposé dans le temple d’Ifanda où on le veillait en chantant et en priant. Le sixième jour, une odeur nauséabonde sortit de son cadavre. Sa chair tomba petit à petit tandis que les muscles et les os restèrent intacts. Le septième jour, une cloche sonna vers minuit et une agréable odeur remplit le temple en échange de la précédente. Le pasteur de la paroisse arriva tôt le lendemain matin et trouva Renilahy ressuscitée, debout près de la chaire. Elle portait un vêtement d’une blancheur éblouissante et sa chair avait été renouvelée, comme la peau d’un bébé. Elle raconta que durant sa mort, son esprit avait été transporté au ciel où elle s’était assise avec les anges et les saints.

On dit aussi que, deux années plus tard, Dieu fit monter son âme au ciel, pendant trois mois, pour l’enseigner. Cette fois-ci, son corps ne mourut pas mais Dieu y plaça une autre âme pour le maintenir en vie. C’était au ciel que Dieu la baptisa et lui donna le nom de Ravelonjanahary (« rendue à la vie par Dieu »). Dieu lui enseigna la Sainte Ecriture et des chants mélodieux. On chante encore ces chants jusqu’à aujourd’hui. On célébra son mariage religieux avec Rainiboto quand elle redescendit sur terre.

Plus tard, la voix du Seigneur lui dit qu’elle allait mourir une deuxième fois, mais cette fois-ci comme ce qui c’était passé avec Jésus Christ, crucifiée sur la croix. Une force la prit, la colla contre le mur, les bras étendus, mais on ne voyait pas ce qui la retenait. Les gens la veillaient et chantaient en permanence. Elle mourut le vendredi et ressuscita le dimanche. C’est ainsi que Dieu la préparait pour l’envoyer prêcher l’Evangile, délivrer les démoniaques, et guérir les malades dans sa localité et dans plusieurs régions de l’île. C’est elle qui commença le centre de réveil à l’église protestante d’Andravoahangy Fivavahana en 1928.

Presque toute la partie sud de la région de Fianarantsoa a été secouée par ce mouvement de réveil. Un missionnaire protestant français, nommé Siegrist assista à un culte du mouvement de réveil mené par Ravelonjanahary et rapporta qu’environ une centaine de mpisikidy et mpimasy (« voyants et guérisseurs traditionnels ») s’étaient convertis, piétinaient leurs idoles et proclamant publiquement que, dorénavant, ils ne croyaient plus qu’en Jésus Christ!

Elle rencontra des difficultés dans son ministère, mais ne renia jamais le Seigneur. Certains gens qui l’avaient connue avant sa conversion croyaient que ce qu’elle faisait n’était que tromperies et qu’elle utilisait toujours des fétiches. On porta plainte contre elle au tribunal, l’accusant de rassembler les gens, chez elle, sans autorisation, et d’utiliser de puissants remèdes pour les guérir. Le 11 novembre 1928 elle fut convoquée au tribunal d’Ambalavao-Tsienimparihy, à trente-cinq kilomètres de Manolotrony–un voyage qu’elle fit à pied. Un missionnaire arriva de Fianarantsoa pour l’assister. A son accusateur, elle répondit que c’était Dieu qui lui donnait le pouvoir de guérir et qu’elle ne recevait pas d’argent de ceux qu’elle guérissait. Elle sortit vainqueur pour insuffisance de preuves.

Le journal Gazety Ranovelona, (« Eau vive ») [5], journal des anciens élèves de la Mission Protestante, essaya d’éclaircir les événements autour de la résurrection de Ravelonjanahary dans son article paru le 31 janvier 1928 à Antananarive. L’article rapporta les commentaires de différents journaux parus auparavant comme suit [traduction par l’auteur]:

C’est le journal malgache La Grande Ile, dans son article du 17 novembre 1927 qui raconta en premier, la résurrection de Ravelonjanahary. Le vendredi 25 novembre 1927, les autres journaux en firent écho et les gens se précipitèrent pour les acheter. La police aurait dû intervenir pour maintenir l’ordre. Le lendemain, la ruée vers Manolotrony commença : les gens aisés partirent en voiture alors que d’autres prirent le taxi-brousse avec leurs malades dans l’espoir de les faire guérir, sans toute fois compter des curieux.

Le journal La Grande Ile fit aussi ce commentaire:

La putréfaction ne pourrait survenir que des morts. Est-ce que cette odeur nauséabonde de la putréfaction a vraiment eu lieu ? Si oui, alors c’est vrai que Ravelonjanahary est vraiment ressuscitée. Selon les dire des gens : les aveugles voient, les sourds entendent, les muets parlent, les paralytiques se tiennent sur leurs pieds et d’autres maladies sont aussi guéries. L’évangile qu’elle prêche aux pécheurs n’est pas une honte, mais un honneur pour l’Eglise protestante…. Mais le fait le plus marquant, c’est que Ravelonjanahary ne fait pas payer les gens.… Le nombre de gens qui sont venus la consulter depuis environ un mois et une semaine s’élève à 871 et parmi eux il y avait six vazaha (« européens »). Il y avait aussi des indiens et des chinois sans compter ceux qui sont venus demander à avoir des enfants.

Le journal Gazetintsika (« Notre journal ») disait:

« Guérison extraordinaire disait-on! » Ici à Ambalavao, il y a une femme assez vieille, et dont beaucoup connaissent déjà le nom, qui ose dire publiquement qu’elle est une envoyée de Dieu. Elle dit qu’il y a environ vingt ans elle est morte et que son corps a pourri mais qu’elle est ressuscitée pour guérir les malades. C’est une protestante et c’est raisonnable que ses coreligionnaires croient en elle… Chers amis catholiques, pourquoi vous laissez-vous influencer par de telles choses, surtout vous qui venez de loin, dépensant de l’argent pour venir à Ambalavao? Beaucoup parmi vous sont déjà venus jusqu’ici–demandez-leur s’ils sont guéris ou non. Quant à vous, malades qui voulez guérir, et à vous, leurs familles qui pensent à leur bien, pourquoi conduire en trombe votre voiture jusqu’au Betsileo? La route de Tsienimparihy est usée par tant de voyages… Au lieu de dépenser votre argent pour l’essence, utilisez-le pour acheter des médicaments et évitez à vos malades les trépidations de la route qui aggraveront encore leur maladie! Je ne vous dis pas des médisances ou des mensonges, mais si vous ne me croyez pas, demandez aux autres familles qui y sont déjà venues et elles vous diront la vérité.

Le journal Diavolana (« Clair de lune ») eut ce commentaire:

Si Ravelonjanahary ne dit pas la vérité qu’elle a été ressuscitée, pourquoi Jésus Christ accepterait-il d’entrer dans une telle femme menteuse ? Tout ce qu’elle fait, ce sont des œuvres de bienfaisance pour sauver les âmes des gens et elle ne prêche que Jésus Christ… Nous voyons devant nous des gens qui sont guéris ou en train de guérir selon la force de leur foi et qui ont reçu la grâce du Seigneur Jésus. Ce sont des gens en qui l’église et l’état ont confiance et qui ne pensent pas à tromper ni à dire des mensonges…. Selon les dires d’un certain journaliste aucun malade n’a été vraiment guéri. Peut-être qu’il ne voulait pas entendre la vérité ou bien ne voulait pas se renseigner à fond sur le sujet. Moi, je dirais qu’il y a beaucoup de malades qui sont vraiment guéris et d’autres qui sont sur la voie de la guérison. J’ai déjà rencontré et parlé avec beaucoup d’entre eux.

Le journal Fahasambarana (« Bonheur ») disait:

Dieu a choisi Ravelonjanahary pour accomplir des miracles pour lui. Autrement, c’est votre affaire à vous docteurs, théologiens, philosophes etc… si vous n’êtes pas d’accord. Quant à nous, nous n’en discutons pas. Pour nous un mort est un mort. Nous ne savons pas s’il s’agit d’une mort scientifique, philosophique ou théologique…Si vous dites que vous pouvez vous tromper, alors nous confirmons que vous pouvez vous tromper.

Elle (Ravelonjanahary) a dit à un homme qui avait un côté paralysé depuis cinq ans : « Partez et plongez votre main droite dans une rivière que vous rencontrerez en premier, puis passez-la sur le côté inerte et vous serez guéri. » Il exécuta l’ordre et fut guéri. C’est un indien et il est actuellement à Ambalavao. À un autre qui avait de l’asthme depuis vingt-quatre ans, elle lui a dit, « Crois en Jésus » et le malade fut guéri… L’important pour elle, c’est que les gens croient en Jésus, la guérison viendra après. La sagesse que Dieu lui a donnée est tout à fait utile, et elle mérite d’être respectée.

Enfin, le journal Gazety Ranovelona (« Eau vive ») conclut ainsi:

D’après ce que nous avons lu, les gens ont des opinions différentes à propos de Ravelonjanahary. Mais une grande leçon émane de cette femme : le respect de la conscience d’autrui. Elle est protestante mais n’influence personne à la suivre. Elle demande à ceux qui appartiennent déjà à une dénomination de ne pas changer de foi. Elle invite ceux qui sont encore en dehors de l’église d’y entrer selon leur choix.

Neny Ravelonjanahary (« Mère » Ravelonjanahary–chez les Malgaches c’est un signe de respect pour son âge et sa mission) disait toujours aux gens qui se présentaient à elle, que ce n’était pas elle qui guérissait, mais que c’était Jésus si on croyait en lui et en son pouvoir. Au début de sa mission, Ravelonjanahary recevait les gens chez elle, mais plus tard comme les gens affluaient, le culte d’évangélisation se faisait dans l’église et elle recevait les gens à tour de rôle chez elle. Vu leur nombre, il y en avait qui attendaient leur tour pendant des semaines mais ne perdaient pas patience. Ils s’installaient dans les quelques hameaux qui se trouvaient sur place ou érigeaient des tentes ou attendaient dans leurs voitures.

Ravelonjanahary vécut dans la simplicité. Dieu la transforma pour qu’elle vive dans l’humilité, la foi, et l’amour du prochain. On l’appelait Ravelonjanahary, mpanetry tena, mpivavaka ho an’ny firenena (Ravelonjanahary, femme de l’humilité, qui prie pour son pays).Elle mourut le 8 novembre 1970 à Manolotrony, âgée d’environ 120 ans. Manolotrony est devenu un lieu de pèlerinage et accueille des gens qui viennent faire une retraite, prier ou se faire soigner. Des centres de réveil annexes du mouvement de réveil de Manolotrony sont nés presque partout à Madagascar.

Berthe Raminosoa Rasoanalimanga

Notes:

1. Le Code de l’indigénat fut adopté le 28 juin 1881. Puis c’est en 1887 que le gouvernement français l’imposa à l’ensemble de ses colonies. En général, ce code assujettissait les autochtones et les travailleurs immigrés aux travaux forcés, à l’interdiction de circuler la nuit, aux réquisitions, aux impôts de capitation (taxes) sur les réserves et à un ensemble d’autres mesures tout aussi dégradantes. Il s’agissait d’un recueil de mesures discrétionnaires destiné à faire régner le « bon ordre colonial », celui-ci étant basé sur l’institutionnalisation de l’inégalité et de la justice. Ce code fut sans cesse « amélioré » de façon à adapter les intérêts des colons aux « réalités du pays ». Le Code de l’indigénat distinguait deux catégories de citoyens: les citoyens français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c’est-à-dire les Africains noirs, les Malgaches, les Algériens, les Antillais, les Mélanésiens, etc., ainsi que les travailleurs immigrés. Les sujets français soumis au Code de l’indigénat étaient privés de la majeure partie de leur liberté et de leurs droits politiques; ils ne conservaient au plan civil que leur statut personnel, d’origine religieuse ou coutumière. Le Code de l’indigénat était assorti de toutes sortes d’interdictions dont les délits étaient passibles d’emprisonnement ou de déportation. Ce système d’inégalité sociale et juridique perdura jusqu’en 1946, soit plusieurs années après que les accords de Genève (le 23 avril 1938) eurent interdit toute forme de travaux forcés. (Citation du site Internet « L’aménagement linguistique dans le monde », auteur Jacques Leclerc, membre associé au TLFQ, [http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/indigenat_code.htm], consulté en mars 2009)2. Le journal Mifoha i Madagasikara (« Madagascar se réveille ») détruisaient les superstitions aussi bien que la croyance en Dieu; le journal Masoandro (« Le soleil ») visait également à détruire la foi chrétienne en véhiculant le côté scientifique des choses et la « vérité » scientifique.3. La guerre de religion entre les catholiques et les protestants : Lorsque Madagascar fut colonisé par la France (1896), les jésuites en profitèrent pour dire que les Malgaches devaient aussi être catholiques. Ainsi, ils ont pris de force les temples protestants. Ceux qui continuaient de les fréquenter devaient devenir catholiques.4. « Mama » ou mère en français : dans une famille malgache, on a l’habitude de donner des petits noms aux enfants. Une fille aînée est appelée soit « ramatoa » (aînée) soit « mama » ou mère car c’est elle qui s’occupe de ses frères et sœurs ou qui a la responsabilité des travaux ménagers de la maison.5. Le journal Ranovelona est le journal des anciens élèves protestants de l’École de la Mission Protestante (Foreign Friends Mission Association ou FFMA) à Ambohijatovo Nord, appelé plus tard Ecole Paul Minault.

Bibliographie:

Ny amin–dRavelonjanahary any Manolotrony–Betsileo [A propos de Ravelonjanahary à Manolotrony–Betsileo] (Imprimerie de l’Imerina, 1928). »Ramatoa Ravelonjanahary » [Madame Ravelonjanahary] in journal Ranovelona : journal des anciens èlèves–Ambohijatovo Nord FFMA–Année 4, no. 28 du 31 janvier 1928 (p.9-13).Ny Fifohazana eto Madagasikara [le mouvement de réveil à Madagascar], (Antananarivo : Imprimerie de la Mission Norvégienne, 1935).Ny Fifohazana Manolotrony [Le mouvement de réveil à Manolotrony], (Imprimerie norvégienne, 1994).James Rabehatonina, Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara (1894-1990) [Histoire des mouvements de réveil à Madagascar] (Imarivolanitra: Trano Printy FJKM, 1991).Photos:[1*] Un village au Betsileo, environ 1905.[2*] Le général Gallieni dans son automobile essaie la première nouvelle route construite à Antananarive, Madagascar, environ 1900.[3*] L’exécution de Rainandriamampandry, ministre de l’intérieur, et du prince Ratsimamanga, l’oncle de la reine, pour leur complicité dans la rébellion de 1895. C’est le général Gallieni qui a ordonné l’exécution. Datée de 1896. Photographe : J. T. Hardy, missionnaire de la LMS.Toutes photos sont publiées avec la permission des Archives de la Mission, l’Ecole de Mission et Théologie (MHS), Stavanger, Norvège.

Cet article, reçu en 2008, est le produit des recherches de Madame Berthe Raminosoa Rasoanalimanga, directrice du Centre National des Archives FJKM (1984-2007), récipiendaire de la bourse du Projet Luc en 2008-2009.

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